Aissatou Bagnan Diallo a vu une partie de son champ d’ananas dévastée par des individus malintentionnés dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 janvier. L’acte s’est passé à Massaya – Koliabhé dans la sous-préfecture de Friguiagbé.

Sur les circonstances du drame, la gérante raconte : « C’est le jeudi, entre 10 h et 11h que l’un de mes employés m’a appelée pour m’informer que certaines plantes ont été arrachées. Je me suis directement rendue sur le terrain avec l’un de mes frères pour constater les dégâts. Malheureusement, c’est ce que nous avons trouvé. Nous avons appelé mes voisins pour qu’ils soient témoins. La partie dévastée est au fond du champ et les auteurs ont choisi les plus belles plantes portant des fruits », s’indigne la victime, sachant que la partie touchée est la campagne 2020 qui est bientôt à terme.

 » Il y a eu les mêmes faits au mois de janvier 2021. À ce moment, ils avaient détruit mes jeunes plantes en abattant les bornes de délimitation du domaine. »

À ce jour, la plus grande préoccupation de la promotrice est de savoir « comment protéger ce qui lui reste de sa culture ». Car, d’après elle, les agriculteurs sont souvent victimes de ces attaques : « Nous sommes vraiment exposés à tout genre de crimes », puisque, ce ne serait pas la première fois que des destructions de ce genre sont commises sur son champ : « Il y a eu les mêmes faits au mois de janvier 2021. À ce moment, ils avaient détruit mes jeunes plantes en abattant les bornes de délimitation du domaine. J’avais alors saisi la voie Pacifique pour arranger les choses. Comme ça n’a pas marché, j’ai dû porter plainte à la justice et au final, ils m’ont rétablie dans mes droits. La même année, au mois de mars, en plein jour, j’étais partie au champ et j’avais aussi constaté que toute la partie gingembre était partie en fumée », raconte-t-elle.

C’est pourquoi, la jeune entrepreneure interpelle les autorités à prendre leurs responsabilités : « Nous interpellons les autorités pour qu’elles nous protègent afin de mettre fin à cette injustice que la jeunesse dynamique continue de payer le prix », en appelle-t-elle.

À noter que la victime a déjà fait constater les dégâts par un huissier de justice et entend poursuivre l’affaire jusqu’à ce qu’elle soit rétablie dans ses droits.

Djouldé Barry

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